Abysse

Nom:
Koran
Prénom:
Abysse
Âge:
27 ans
Ying/Yang:
Yang
Race:
Démon cannibal
Rôle:
Élue des Démons

Description Physique:
Abysse, et c'est le cas de le dire, ne fait pas son âge. Sa peau blanche comme neige, douce et parfaite, semble être celle d'une fillette; ses yeux, d'un rouge sombre, couleur de sang, couleur de vin, sont, malgré leur couleur, grands et naïfs. Il se dégage de son regard une impression de tendresse et d'innocence... preuve qu'on ne peut se fier aux apparences. Sous ces yeux tout à fait magnifiques, juste sous la pente légère de son nez fin, des lèvres rosées et minces cachent des dents d'une blancheur immaculée, légèrement pointues, ainsi que des canines particulièrement acérées.
Son visage d'adolescente est encadré par des cheveux presque interminables, d'un noir aussi profond qu'une nuit sans lune. Ils tombent avec élégance sur ses épaules frêles et ses bras menus de jeune femme. Mince, petite, mais féline et belle, elle attire le regard par sa simple présence. Ses mouvements sont habiles, calculés, directs.
Son corps quant à lui semble tout aussi jeune; sa poitrine est légère, ses hanches sont peu prononcées et elle a une taille de guêpe. Malgré toutes ces apparences, la jeune Démone possède une force que plusieurs n'ont pas; de plus, elle est rapide et agile. Elle adore grimper et se cacher dans des endroits hors d'atteinte, ce qui lui est permis par sa physionomie particulièrement menue.

Description Psychologique:
À première vue, Abysse semble calme, naïve, quelque peu énigmatique. Elle parle peu lorsqu'en public ou avec quelqu'un qu'elle ne connaît pas depuis longtemps, ce qui lui confère aux yeux du monde une touche de timidité. Son sourire est rare et envoûtant, son attitude, attirante et ses gestes, doux. Elle semble la parfaite petite fille, innocente et sage. Elle est souvent accostée par des hommes qui la trouvent délicieuse et fraîche, et qui souhaiteraient abuser de son innocence.
Pourtant, Abysse est bien loin d'être une personne timide ou innocente. Elle n'aime pas parler inutilement et garde sa salive pour les sujets qui lui tiennent à coeur. Ses émotions, quelque peu refoulées à l'intérieur d'elle, sont terribles lorsqu'elles éclatent et qu'elles sont extériorisées. En ces instants, Abysse peut devenir violente, forte et légèrement hystérique; ses yeux virent au rouge éclatant, un rouge hypnotisant, et les cris qu'elle pousse ne semblent pas humains. C'est en ces instants que l'on découvre sa vraie nature de Démone.
Elle est aussi, malgré ses airs innocents, très cruelle. Elle raffole des bains de sang et des bagarres, même si cela ne paraît aucunement dans son visage, à part peut-être les sourcils légèrements relevés et les lèvres entrouvertes, signe d'intérêt. Mais ce qu'elle aime par-dessus tout, c'est de créer elle-même ces bagarres, de montrer sa force au monde même si cette force est cachée au plus profond d'elle. Elle est fascinée par la douleur que peuvent ressentir les autres. Et, malheureusement pour les hommes qui auraient voulu lui dérober son innocence, Abysse n'est pas la délicate vierge qu'ils s'imaginent, mais elle est plutôt bien informée de ce côté-là.
Elle n'hésite pas à passer des commentaires sur tout, sans le moindre scrupules. Elle est franche, directe et on a parfois l'impression qu'elle n'est pas consciente de ce qu'elle dit ou de l'impact que cela pourrait avoir. Elle parle en phrases courtes, rapides et efficaces et ne passe jamais par quatre chemins. Elle peut couper la parole à quelqu'un pour lui dire « tu es laid » ou « je t'aime bien » sans aucun changement d'expression dans le visage. Elle rit peu, ne pleure jamais, mais sa colère, comme mentionné plus haut, peut être fatale.

Histoire:

Des gémissements épuisés, des sourires échangés. L’enfant venait de naître; ses yeux étaient d’un gris éclatant et lançaient des regards insistants vers sa mère, tandis son visage rond et adorable se tournait vers elle.
« Quel trésor… »
La mère prit le poupon dans ses bras, pleine d’amour envers lui et de reconnaissance envers les Dieux pour lui avoir offert un tel cadeau.
« Tu resteras avec moi pour toujours… » affirma-t-elle affectueusement, le sourire au visage. « Les Dieux ne peuvent pas t’enlever ainsi à moi, c’est impossible. Tu es parfaite… Tu es un ange… »

Après quelques moins, pourtant, les yeux de la fillette commencèrent à prendre une teinte rosée. Plusieurs personnes passaient des commentaires, affirmant qu’elle ne pouvait être une enfant normale, mais sa mère continuait de la défendre en répétant qu’elle était adorable, que c’était un ange, qu’elle était tout à fait normale. Non, plus que normale : parfaite.
Elle refusa même, lorsque la fillette eût un an, de l’emmener au temple des Dieux.
« C’est inutile! Elle reviendra de toute façon. C’est un ange! C’est mon ange! »
Mais elle dût tout de même s’y résigner, et elle emmena l’enfant subir le rite de purification. Lorsqu’elle revint la chercher, vingt-quatre heures plus tard, toutefois, elle crut à une erreur : l’enfant avait disparu.
« Abysse… non! Où est-elle? Où? Mon ange! »
Elle s’agrippait aux vêtements des étrangers, tentait de leur enlever leur enfant pour vérifier que ce n’était pas son ange, son bébé, son trésor… Mais elle avait bel et bien disparu, et la mère crut devenir folle. À partir de cet instant, elle pleura toutes les larmes de son corps, le cœur brisé. Elle ne pouvait pas croire que les Dieux lui aient enlevé son enfant, celui qu’ils lui avaient donné! Quelle en était la logique? Comment pouvaient-ils commettre une si grave erreur? C’était certainement un coup monté, un complot, un enlèvement…
Oui, un enlèvement, exactement. C’était la logique la plus sensée. On lui avait enlevé son enfant, et il était quelque part sur Vidéa, entre les mains d’un malfaiteur.
Elle commença à se méfier de tout le monde et passa presque le reste de ses jours à rechercher sa fille perdue.

Pourtant, Abysse avait bel et bien été reprise, non pas par les Dieux, mais par les vieux Sages qui l’avaient envoyée du côté du Yang.
Car Abysse était un Démon.

Elle grandit dans un orphelinat quelque peu crasseux, pauvre, mal organisé. Pourtant, on l’adorait pour son caractère calme, si peu commun aux Démons; elle écoutait ce qu’on lui demandait de faire, elle restait tranquille et sage, elle semblait être l’image figée d’une magnifique nature morte au milieu d’un grabuge désespérant.
Pourtant, sa véritable nature grandissait au fin fond d’elle, la rendant violente et agressive en son for intérieur. La première fois qu’elle se fâcha, on la craignit ensuite.

À l’âge de vingt ans, elle entendit parler d’une grande nouvelle selon laquelle on avait trouvé un Miroir qui permettait de passer dans une autre dimension, une dimension merveilleuse, où les arbres et la flore survivait, où les lacs et les rivières étaient d’un bleu profond et où le ciel était ensoleillé en tout temps. Elle voulut voir une telle chose de ses propres yeux, et elle se rendit donc à l’endroit précisé, le temple des Dieux.
Là, il se passa une chose étrange. Elle vit deux autres personnes l’encadrer, prendre place à ses côtés devant le Miroir, et également une force impressionnante qui se dégageait d’eux et qui semblait fusionner avec la sienne; cette force devint si puissante que son cœur se mit à vibrer et elle vit, devant ses yeux, le Miroir se craqueler, se fissurer, et vit même au travers trois personnes qui n’étaient ni elle, ni les deux autres à ses côtés. Puis, ce fut terminé, et le Miroir se brisa, explosa, déclenchant de grandes catastrophes sur Vidéa.

Elle put se cacher tant bien que mal et se protéger des intempéries, et lorsqu’elle sortit enfin de sa cachette, elle souffrit d’une grande douleur sous ses paupières; elle venait de voir la lumière du jour, une lumière éclatante et puissante du Soleil. Elle qui n’avait vu que le brouillard et les nuages dans la dimension du Yang.
Après quelques jours, une vieille femme décrépie au regard empreint de folie vint à sa rencontre, la serrant, l’embrassant, la suppliant de l’écouter, racontant des phrases étranges et impossibles à déchiffrer. Abysse voulut l’ignorer, la repoussa, tenta de repartir, mais la femme revenait encore et toujours à sa rencontre, l’agrippant, la serrant, la griffant, tentant de la retenir de toutes les forces de ses membres décrépits.
« Abysse… Abysse! »
La curiosité poussa Abysse à se retourner vers la vieille femme. Qui était-elle? Comment connaissait-elle son nom? Mais bientôt, la vieille folle en vint à l’énerver sérieusement, et la jeune femme s’impatienta.
Son bras gauche, côté duquel était l’aînée sénile, se redressa à une vitesse incroyable, heurtant la femme et la projetant contre le mur d’un établissement non loin. La vieille s’effondra sur le sol au pied du mur, le visage penché, ses cheveux gris et sales tombant par-dessus son visage.
« Abysse… Abysse… » continuait-elle de murmurer.
Elle se mit à tousser, crachant du sang, gémissant de douleur. Abysse ne put s’empêcher d’avancer vers elle, fascinée par ce liquide rouge éclatant, intéressée par la douleur humaine.
« Abysse… Je suis ta mère… »
La vieille folle s’efforça tant bien que mal de se relever, mais Abysse la heurta de nouveau et sa mère s’étendit de tout son long sur le sol, impuissante.
« Je t’en prie! Excuse-moi… Excuse-moi, si j’avais lutté, si je ne t’avais pas abandonnée… Mon amour, mon trésor, ma chérie, mon Abysse… Si j’avais lutté, petit ange, si je t’avais gardée serrée contre mon cœur, si je ne t’avais pas emmenée là-bas… Tu serais restée près de moi… Mon ange, mon ange, mon Abysse… Abysse… »

La jeune fille ne comprenait rien à ce que cette femme défraîchie racontait. Elle n’avait manifesté aucune émotion lorsqu’elle avait appris qu’elle était sa mère, et la seule chose qui la retenait en cet endroit, en cet instant, était son attirance vers la violence et le sang. Hors, le visage de sa mère en était maculé, et elle continuait d’en cracher de plus belle depuis que sa fille l’avait frappée une deuxième fois.
« Je t’en prie… »
Abysse se redressa, ne dit rien et s’en alla, un peu agacée par cette femme étrange. Cette dernière succomba à la folie, à la vieillesse, à la fatigue et au désespoir, et elle rendit son dernier souffle en regardant partir sa fille qu’elle croyait vexée et incapable de lui pardonner.

Cette dernière pourtant n’avait eu aucune émotion envers cette femme. Elle ne l’avait jamais connue et ne ressentait rien envers elle.
Elle continua alors les sept années suivantes sans se préoccuper de cet épisode.

Pouvoir(s):
En tant que Démone, elle possède la faculté de voir parfaitement dans la noirceur. Par contre, la lumière trop vive du jour peut abîmer sa cornée et, après une très grande quantité de lumière continuelle, la rendre partiellement aveugle; elle préfère donc rester cachée durant le jour, ou ne sortir qu'en temps nuageux.

De plus, elle possède une force surhumaine, comme les autres Démons, ce qui est une très belle antithèse une fois jumelé avec sa taille fine. On ne la prend souvent pas au sérieux à cause de son physique, et, souvent, on le regrette ensuite.

Finalement, en tant qu'Élue, Abysse possède des pouvoirs formidables, une aura grandiose, mais elle n'en est même pas consciente et sera incapable de s'en servir... au moins jusqu'à ce que quelqu'un lui révèle sa vraie nature.

Autres:
Je vais suivre les règlements... et les faire respecter niark niark niark!!

Ou avez-vous connu le forum:
Kawai RPG! ('suis Hänsel ^^)

Est-ce que vous allez être là souvent:
Je le devrai bien! XD

Accepté! C'est super, j'adore, vraiment, c'est tout à fait parfait!!! J'adore. Bienvenue, hein!

Merci, merci! XD

Au fait, combien de temps ça fait que le Miroir est brisé? Parce que je vais changer l'âge auquel Abysse s'y est rendu en conséquence (parce que là, selon ce que j'ai écrit, ça fait sept ans!! lol)